Mylène Hernandez est docteure en anthropologie. Diplômée de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, ses recherches se concentrent sur la germanité, soit les rapports sœurs-frères, dans la France contemporaine. Après avoir soutenu en novembre 2017 une thèse traitant de l’obligation morale entre germains, fondée sur une enquête ethnographique auprès de sœurs et frères de personnes présentant des troubles du spectre autistique, Mylène Hernandez poursuit aujourd’hui sa réflexion en diversifiant ses ancrages empiriques. Dans le cadre du programme ORIGINES, rattachée au Centre Norbert Elias, elle s’attache à saisir la germanité au prisme de l’expérience adoptive, plus particulièrement des quêtes d’origines de personnes adoptées, des questionnements aux recherches pratiques qu’elles suscitent.
Voir en ligne : Mylène Hernandez
« Face au vieillissement d’un germain autiste. Une cause qui se veut commune », Gérontologie & Société, Le vieillissement des personnes en situation de handicap : expériences plurielles à la lumière d’enjeux politiques et de santé, n° 159, Juin 2019.
Les rapports sœurs-frères au prisme des troubles autistiques. Ethnographie d’une normalité particulière, Éditions de la Maison des sciences de l’homme, Paris, 2019.
« Perspectives on dependence and solidarity between siblings : Preliminary data from an anthropological research on siblings concerned with disability and autism », Neuropsychiatrie de l’Enfance et de l’Adolescence, Volume 60, Issue 5, Page S222.